J'ai participé à mon premier atelier d'écriture un peu par hasard. J'ai
découvert la séance en allant découvir les rayons de la librairie Librairie Serie B.
C'est d'abord le thème qui m'a attiré : « Utopia ou la ville qui manque ».
Alors la curiosité aidant je me suis lancé.
Le principe de la séance était cette fois-ci d'écrire sous contrainte.
La première contrainte était la première phrase: « La ville de X semble bâtie en dépit du bon sens. »
Ou X est devait être un anagramme de son nom et/ou du prénom.
Puis, toute les 10 mininutes, un thème est tiré au sort et doit être incorporé.
Le dernier thème est choisi librement parmis les thèmes restants.
Le résultat
La ville d'Otianne semble bâtie en dépit du bon sens. Un peu comme une
partition dont les notes auraient été écrites non seulement par des musiciens de
styles radicalement différentsn mais aussi et surtout en même temps.
Imaginez-vous un compositeur classique, un jazzman et un rockeur forcés de poser
leurs idées sur le même mesure avant d'avoir le droit de passer à la suivante :
L'un pose une note que le suivant s'empressera de transformer en un accored à
sont goût. Mais c'est sans compter sur les altérations que ne manquera pas de
mette le troisième.
Ainsi, à coup d'harmonisations et de contorsions rythmiques, il en ressort une
musique en théorie parfaitement cohérente, mais qui à l'écoute...
Tout y est placé de manière indéniablement correcte. Pas la moindre faute. Mais
rien, absolument rien n'y est intelligible pour qui n'est pas schyzophrène. Je
soupeçonne d'ailleurs les habitants d'ers capables d'abriter en eux plusieurs
personnalités.
Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, ce sont les enfants. Les adultes eux ne se
dévoillent jamais aux étrangers. Jouer sur une portition aussi complexe en
décomposant le style de chacun des compositeurs pour n'en laisser entendre qu'un
semble à priorit impensable.Mais avec l'apprentisage adéquat, il y parviennent.
La formidable capacité qu'a notre oreille d'écouter la mélodie d'un seul et
unique instrument au milieu d'un orchestre, ils l'applique à leurs « moi »
multiples. C'est un peu comme être capable de penser en parallèle tout en étant
à mème de de choisir lequel de ses différent flux de pensées contrôle son
corps.
Au début, c'est le manque d'enfants qui m'a intrigué. Trop peu. Trop encadrés.
Ou surveillés me dirai-je dans un premier temps. Par peur de ce que pourrait
faire l'étranger. J'ai fini par comprendre grâce à Razec . Il n'était pas
comme eux de par son métier. Il est ce que nous appellerions sans doute un
anthropologue. Il nous étudiait nous et en particulier nos arts « primitifs ».
Ce matin là au creux d'un de ces passages se résolvant sur un accord surpendu,
j'eu pour la première fois l'occasion d'aborder un enfant. Il était
manifestement en plein dilemme. Il était là où il n'aurait pas dû être, à la
fois curieux et craintif de ce simple d'esprit à la pensée unique. Il m'a fallu
les lumier de Razec pour comprendre la parfaite cohérence de ce Tom Sawyer local
qui avait décidé de faire l'école buissonière. Inquièt de tomber sur ce gamin
sans surveillance que je plaignait d'être déjà fou à un si jeune âge, je
l'emmenais au bâtiment le plus proche. Je n'y était pas parvenu que je croissait
le chemin d'un authoctone qui je l'apprendrait par la suite n'était pas
plus là par hasard que ne l'était cet enfant.
La chose le plus fondamentale que m'apprit Razec sur Otianne fut la source de la
natur même de leur société : Les mort se réincarnaient « dans » les vivants.
Selon un système de règles sophistiquées les lignes de vie de tous les Ontians
se déroulent selon les mouvements d'un opéra generatif permétuel. Ici, les
violons se taisent pour laisser place à un duo entre flutes et cors ponctués de
timbales. Puis vient un période de disette où l'on privilégie les instruments
les plus sobres. Tout le monde étant à la fois chef d'orchestre et
instrumentiste à l'écriture d'une symphonie sans fin.
Après ces révelationsn nombre des aspects de leurs arts, de leur
architechture ou de leur religion s'éclaircirent pour moi.
Tout était en dépit du bon sens de l'être limité que je suis, mais en accord
parfait avec ce qu'ils étaient eux.
Car ils sont à la fois dieux, mortels et immortels, limités et infinis, adultes
et enfant, masculin et feminin, un et tout à la fois.
Conclusion
Je trouve que je m'en suis pas si mal sorti pour quelqu'un qui n'a pas fais ce
genre d'exercice probablement depuis le collège. Mon approche musicale bien que
motivé par mon incapacité à faire une description concrète a été apprécié et
même le côté décousu du texte qui n'est dû qu'a mon manque d'expérince et ma
panique face au temps qui filait inexorablement me laissant trop peu de temps
pour développer.
Je pense également que je renouvellerait l'expérience en fonction des thèmes
qui seront abordés.
Librairie Serie B: http://www.librairieserieb.fr